Saint Laurent peint son été comme une toile vivante

© Francesco Clemente © Saint Laurent

Anthony Vaccarello invite l’artiste Francesco Clemente à réinterpréter l’été 2025 de Saint Laurent.
Un dialogue entre mode et peinture, aussi solaire que mystique.

Une rencontre entre deux visions

San Lorenzo
© Francesco Clemente © Saint Laurent

Anthony Vaccarello cherche l’inattendu. Il confie l’image de l’été Saint Laurent à Francesco Clemente. L’artiste italien ne photographie pas. Il peint. Ses œuvres deviennent les visages de la campagne. Chaque tableau capte un regard, une silhouette, un éclat d’étoffe. La lumière est douce. Le geste, instinctif. La mode se suspend.

Une esthétique entre rêve et réalité

Les portraits ne sont jamais figés. Les corps vibrent, les visages s’effacent parfois. Francesco Clemente joue avec l’ambiguïté. Il brouille les repères. Il révèle une sensualité sans artifices. Les couleurs fondent. Les formes s’évaporent. L’été Saint Laurent devient une sensation. Une chaleur diffusée plus qu’un look affiché.

Une ode au temps lent

La campagne refuse l’immédiateté. Aucun flash, aucun cadrage net. Le rythme est celui du pinceau, pas de l’obturateur. Vaccarello célèbre la lenteur. Il oppose l’image peinte à la vitesse digitale. Il redonne de la matière au désir. Chaque pièce Saint Laurent semble respirer à son propre tempo.

L’art comme prolongement de la mode

Ce projet dépasse la publicité. Il s’inscrit dans une démarche artistique assumée. Francesco Clemente ne décore pas. Il traduit. Il absorbe l’essence de la collection et la restitue dans son langage. Vaccarello, lui, affirme une fois de plus que la maison n’est pas une marque. C’est une vision culturelle.

Quand la mode s’offre au pinceau, elle devient mémoire. Saint Laurent signe un été qui ne s’oublie pas. Pour découvrir d’autres collaborations entre art et style, explorez notre univers sur parisselectbook.com.

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