« Oh, Canada » : Jacob Elordi et Richard Gere s’unissent pour Paul Schrader
Avec « Oh, Canada », le légendaire réalisateur Paul Schrader revient au cinéma introspectif qui a fait sa renommée. Porté par Jacob Elordi et Richard Gere, ce film explore le poids du passé et les chemins de la rédemption. Prévu en salles le 18 décembre 2024, il promet de marquer cette fin d’année cinématographique.
Richard Gere & Jacob Elordi , une rencontre intergénérationnelle
Pour son nouveau long-métrage, Paul Schrader s’offre un casting à la fois surprenant et prometteur. Jacob Elordi, star montante révélée par la série Euphoria et récemment acclamé pour son rôle dans Priscilla, partage l’écran avec l’iconique Richard Gere. Ensemble, ils incarnent un seul et même personnage, Leonard Pike, à deux étapes clés de sa vie : son jeune âge et ses derniers jours. Ce choix audacieux, typique de Schrader, offre une narration éclatée entre passé et présent, où les regrets et la rédemption se croisent.
Uma Thurman complète ce trio avec un rôle énigmatique, incarnant une figure clé dans la vie du protagoniste. Ce casting apporte une profondeur émotionnelle à un récit déjà complexe.
Paul Schrader, maître des récits introspectifs
À 77 ans, Paul Schrader continue de repousser les frontières narratives du cinéma. Scénariste des chefs-d’œuvre Taxi Driver et Raging Bull de Martin Scorsese, Schrader a toujours exploré les méandres de la psyché humaine. Avec Oh, Canada, il s’inspire de l’œuvre posthume de l’écrivain Russell Banks, auteur qui avait déjà influencé son film Affliction en 1998.
Dans ce nouvel opus, Schrader met en lumière un homme à l’aube de sa fin de vie. Leonard Pike, interprété par Elordi et Gere, est un auteur à succès confronté à ses propres souvenirs et à ses fantômes. Pris dans une quête de sens, il tente de réécrire le récit de sa vie, au sens propre comme au figuré, dans une ultime tentative de se réconcilier avec son passé.
Une fresque intime sur le poids des souvenirs
Tourné en seulement 17 jours, Oh, Canada promet une mise en scène épurée et intense. Le récit alterne entre les années 1960, où le jeune Leonard découvre ses ambitions littéraires, et le présent, où il est entouré par ses proches alors qu’il affronte la maladie. Le Canada, décor principal du film, joue un rôle symbolique, représentant à la fois un refuge et un espace de confrontation intérieure.
Les thèmes récurrents de Schrader – la culpabilité, la solitude, et la recherche de rédemption – trouvent ici un écho puissant. Le spectateur est invité à voyager entre des époques et des émotions, dans un film qui mêle souvenirs et confessions.
Un hommage à une carrière cinématographique et littéraire
Oh, Canada est également un hommage posthume à Russell Banks, l’écrivain dont l’œuvre a inspiré le film. Schrader, fidèle à son habitude, s’empare du matériel littéraire pour en faire une réflexion cinématographique personnelle et universelle. Ce long-métrage, présenté en avant-première au 77e Festival de Cannes, a déjà suscité l’enthousiasme des critiques.
Pourquoi voir Oh, Canada ? pas que pour Richard Gere
Avec son casting intergénérationnel, sa narration introspective et la maîtrise de Paul Schrader, Oh, Canada s’annonce comme un incontournable. Ce film offre à Jacob Elordi une opportunité rare d’évoluer aux côtés de Richard Gere, dans un rôle exigeant et marquant. Pour les amateurs de cinéma d’auteur, c’est une nouvelle pièce du puzzle fascinant de la filmographie de Schrader.
En salle dès le 18 décembre 2024, Oh, Canada promet d’être un voyage cinématographique introspectif et émouvant, parfait pour clôturer l’année en beauté.