Alain Ducasse dévoile Le Jardin : la nouvelle adresse verte et gourmande à Paris

Un coin de chlorophylle au cœur du 16e arrondissement. Dans l’intimité feutrée de l’hôtel particulier Baccarat, Le Jardin d’Alain Ducasse se révèle comme la plus belle parenthèse végétale et gastronomique de ce printemps parisien.
Un écrin bucolique signé Alain Ducasse
Pensé comme un refuge chic mais accessible, Le Jardin s’inscrit dans la continuité de l’univers Baccarat, mais en version solaire. La scénographie naturelle, orchestrée par Jérémie Attali, mêle permaculture, poésie florale et design confidentiel. Ici, tout respire : le cristal devient feuillage, la table devient lieu de vie.
On y déjeune, on y dîne, on y goûte, parfois même on y improvise un afterwork. L’atmosphère, joyeusement décontractée, tranche avec les codes figés de la haute gastronomie.
Une cuisine qui suit les saisons, pas les tendances
À la manœuvre, Christophe Saintagne et Robin Schroeder signent une carte courte et claire, lisible, mais d’une grande précision. Côté mer, le pain perdu de homard bleu séduit par son équilibre entre générosité et subtilité. Côté terre, la poitrine de canard des Landes ou l’épaule d’agneau confite jouent la carte du partage et du goût vrai.
Le clou sucré ? Une coupe fraise, sorbet herbes, crème crue, aussi légère que parfaitement maîtrisée. La promesse est tenue : pas d’esbroufe, mais des assiettes qui racontent la saison.
Cocktails d’auteur et orangerie cachée
Au bar, la carte signée Margot Lecarpentier flirte avec l’expérimental. Spritz à la Suze, mocktail au verjus et vinaigre de géranium, accords audacieux au soleil ou en intérieur, dans une lumière cristalline tamisée par le lustre Roi Soleil.
Enfin, l’Orangerie complète l’expérience : une salle privatisable, chaleureuse et confidentielle, pensée pour les tablées les plus fines, sous un lustre Zénith Faunacrystoplis signé Jaime Hayon.
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