Les plus belles matrioshkas (signées Leona Rose) de Paris sont au Grand Mazarin

À Paris, les vitrines racontent souvent des histoires de mode, de luxe ou de déco. Celle du Grand Mazarin, elle, parle d’introspection.
Depuis le 3 février 2025, l’hôtel 5 étoiles du Marais transforme sa façade en galerie à ciel ouvert, exposant les œuvres puissantes et éclatantes de Leona Rose, artiste-peintre autodidacte à l’univers pop, mystique et chamarré. Ce projet s’inscrit dans le cycle La Grande Manufacture, initiative artistique maison, renouvelée chaque trimestre.

Leona Rose ou l’art de dévoiler l’invisible

Pour cette exposition, Leona Rose choisit un symbole universel : la matrioshka, cette poupée russe gigogne. Mais ici, pas de folklore figé. Chaque poupée devient une métaphore de nos identités enfouies, de nos contradictions, de nos renaissances.

Son geste ? Instinctif, brut, immédiat. Sa technique mêle Posca, acrylique, huile. Le fond ? Spirituel, mythologique, symbolique. Le serpent à deux têtes s’invite dans l’une des œuvres, allégorie des forces opposées à réconcilier : intuition contre raison, passé et avenir, ombre et lumière. Tout se tient, tout se superpose, comme les couches d’une âme en construction.

Un projet qui dépasse la simple exposition

Plus qu’une vitrine à regarder, c’est une passerelle vers soi-même. Et Leona Rose vous invite à la franchir.

Elle animera au sein de l’hôtel une série d’ateliers de dessin intuitif, ouverts au public (sur réservation). Le cadre ? Un salon confidentiel du Grand Mazarin. L’expérience commence par une séance de méditation guidée, pour se reconnecter à son centre. Puis vient le temps de l’échange, du dialogue, et enfin de la création libre, sur toile. Trois heures de déconnexion active, de lâcher-prise pictural, où chacun explore son propre langage visuel, sous le regard bienveillant de l’artiste.

L’art comme outil de reconnexion intérieure, dans un cadre feutré où le luxe devient prétexte à l’authenticité.

Le Grand Mazarin : hôtel d’art et de caractère

Ce projet s’inscrit dans l’ADN du Grand Mazarin, hôtel 5* imaginé comme une maison de famille arty, à la décoration théâtrale signée Martin Brudnizki. L’établissement, membre de la collection Maisons Pariente, ne se contente pas d’accueillir : il provoque, inspire, révèle.

Avec La Grande Manufacture, l’hôtel ouvre chaque trimestre ses portes à des artistes – émergents ou établis – pour créer une expérience esthétique totale. Après ses expositions à la Slow Galerie ou à la Galerie Joseph, Leona Rose trouve ici un écrin idéal pour conjuguer son imaginaire bigarré à la vie parisienne.

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