Cannes 2025 : Linklater ressuscite Godard et la Nouvelle Vague

Le cinéaste texan débarque à Cannes avec une lettre d’amour au cinéma français des années 60. Mais que cache vraiment ce film Nouvelle Vague rétro-fascinant ?

Un retour inattendu sur la Croisette

Dix ans après Boyhood, Richard Linklater revient au Festival de Cannes avec Nouvelle Vague, une œuvre à contre-courant des tendances actuelles. Loin d’Hollywood, il plonge dans le Paris cinéphile de la fin des années 50 pour revisiter la genèse d’un film mythique : À Bout de souffle de Jean-Luc Godard.

Mais attention, il ne s’agit pas ici d’un biopic figé. Linklater explore un moment charnière de l’histoire du 7e art, où Godard, Seberg et Belmondo réinventaient la grammaire du cinéma sur un trottoir parisien. Le tout porté par un casting international mêlant Zoey Deutch, Guillaume Marbeck et Aubry Dullin.

Un clin d’œil aux cinéphiles… mais pas que

Décrit comme « le Midnight in Paris que Woody Allen n’a jamais su faire », le film navigue entre érudition et élégance légère. Les références sont nombreuses, mais jamais pesantes. Linklater réussit à associer l’intellect à l’émotion, dans un style néo-rétro assumé.

On pense forcément aux figures tutélaires comme François Truffaut ou Agnès Varda, que le réalisateur américain convoque sans les figer dans le passé. Le film devient alors un terrain de dialogue entre générations, une célébration du cinéma comme art vivant et subversif.

Une œuvre attendue et déjà discutée

Alors que Cannes 2025 approche, les spéculations vont bon train. Nouvelle Vague peut-il séduire un public plus jeune ? Ou n’est-il qu’un hommage feutré pour initiés ? Une chose est sûre : il faudra le voir pour le croire.

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