Marine Serre signe son grand retour à Paris avec une collection audacieuse
Ce 10 mars 2025, Marine Serre a marqué les esprits avec un défilé automne-hiver 2025-26 dans un lieu emblématique : la Monnaie de Paris. Entre héritage cinématographique et engagement écologique, la créatrice prouve que l’upcycling peut être aussi luxueux qu’élégant.
Une nouvelle ère pour Marine Serre
Après plusieurs saisons à l’international, Marine Serre revient à Paris avec 47 silhouettes dévoilées dans une mise en scène inspirée de la Red Room de Twin Peaks. Ce décor énigmatique annonce une collection plus mature, où l’esthétique structurée s’impose. La première silhouette donne le ton : un catsuit noir aux hanches marquées, clin d’œil au film Irma Vep, recouvert du célèbre imprimé demi-lune.
Les vestes cintrées, robes en cuir, et tailleurs ajustés dessinent une féminité affirmée, rappelant les icônes hollywoodiennes des années 50 et 80. Cette saison, la femme Marine Serre est vénéneuse, sensuelle et audacieuse.
Une explosion de matières et de créativité
Si le noir domine, Marine Serre ose la couleur avec un rouge carmin intense, un blanc éclatant, et un imprimé tigre saisissant. Le denim bleu, quant à lui, s’affirme en total look, tandis qu’un jaune « beurre » illumine les robes-chemises et les dentelles délicates.
L’upcycling atteint ici des sommets : une robe sculpturale en bracelets de montre, un manteau en fourrures vintage, et une robe sonnante en pièces anciennes illustrent la minutie du sourcing des matériaux et leur transformation.
L’élégance durable, le pari réussi
Le défilé se distingue aussi par ses bijoux et accessoires brodés, notamment un béret orné de médailles anciennes. Plus qu’un retour, la marque ouvre une nouvelle voie pour la mode durable, prouvant que l’upcycling peut rimer avec raffinement et innovation.
Une collection qui bouscule les codes et confirme une chose : chez Marine Serre, l’impossible n’existe pas.
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