Défilé Schiaparelli : un western de haute couture
Daniel Roseberry revisite les codes du Far West avec une collection Schiaparelli magistrale. La puissance et la féminité se rencontrent dans un vestiaire grandiloquent.
Le 6 mars, lors de la Fashion Week de Paris, Schiaparelli a dévoilé une collection automne-hiver 2025-2026. Baptisé Lone Star, ce défilé est une ode aux femmes puissantes. Le défilé est inspiré par les figures féminines qui ont marqué la vie du créateur texan Daniel Roseberry.
Une garde-robe sculpturale et imposante
Dans le cadre feutré du musée d’Art moderne de Paris, Gigi Hadid et les autres mannequins ont dévoilé des silhouettes à la fois imposantes et ultra-détaillées. Les coupes sont architecturées. Les volumes sont théâtraux, et les matières d’un luxe inouï. On y retrouve du mouton retourné, du velours embossé, des écailles de crocodile en trompe-l’œil et des broderies miroir.
Les tenues évoquent des armures modernes. Non pour mener une bataille physique, mais pour incarner une force intérieure et un bien-être assumé. Chaque pièce semble conçue pour donner confiance et prestance, jouant sur une dualité entre robustesse et délicatesse.
L’influence western : entre tradition et modernité chez Schiaparelli
Roseberry replonge dans ses racines texanes et intègre des éléments emblématiques du western : ceintures massives aux boucles gravées, bottines façon santiags, franges dynamiques sur les manteaux et détails métalliques sur les poches. Un clin d’œil aux héroïnes du Far West, à l’image de Calamity Jane, revisité dans une esthétique ultra-luxe.
Le créateur pousse encore plus loin sa quête d’excellence, confiant : “Je voulais faire des choses qui puissent inspirer et ne jamais être copiées par la fast fashion.” Avec cette collection, Schiaparelli continue d’affirmer son statut de maison d’exception, où l’art et la mode fusionnent pour créer une féminité puissante et indomptable.
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