Dior Haute Couture Printemps-Été 2025 : de l’imaginaire
Le 27 janvier, Maria Grazia Chiuri a présenté la collection Dior Haute Couture printemps-été 2025 au Musée Rodin, plongeant l’assistance dans un univers enchanteur où l’histoire et l’imaginaire se rencontrent.
Face à une fresque colorée de l’artiste indienne Rithika Merchant, traduite en broderie par les ateliers Chanakya de Bombay, le défilé Dior a raconté une fable empreinte de féerie. Sur le podium, les crinolines spectaculaires, mini-jupes et corsets ornés de dentelles illustrent une double identité : celle d’une femme-enfant tendre et audacieuse.
Un vestiaire entre héritage et conte de fées
Maria Grazia Chiuri explore les frontières entre l’enfance et l’âge adulte à travers une garde-robe oscillant entre insouciance et sophistication. Les culottes bouffantes et minijupes d’inspiration enfantine s’associent à des vestes cintrées et des crinolines aux volumes exubérants, rappelant les codes vestimentaires du XVIIIe siècle. Les silhouettes deviennent des sculptures vivantes, parsemées de fleurs d’organza, de franges de raphia et de broderies évoquant une faune féérique.
Une ode aux abeilles et à Yves Saint Laurent
Les abeilles emblématiques de Dior, papillons et libellules ornent les créations, affirmant une connexion avec la nature tout en renforçant l’identité de la maison. En parallèle, Chiuri s’inspire de la ligne trapèze qu’Yves Saint Laurent avait introduite en 1958, insufflant des références historiques dans cette collection contemporaine.
Suspendre le temps
En mélangeant ornements historiques et touches modernistes, Dior transcende les époques. Chaque tenue, qu’elle évoque une princesse ou une aventurière, raconte une histoire intemporelle. Cette exploration du merveilleux ne se contente pas d’être esthétique, elle invite à rêver et à redécouvrir les codes d’un luxe onirique.
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