« Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan » : le film qu’on a hâte de voir
Le 19 mars 2025, le réalisateur Ken Scott dévoilera Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan, une adaptation du roman autobiographique de Roland Perez. Ce drame familial, porté par Leïla Bekhti et Jonathan Cohen, explore avec tendresse la force du lien maternel face à l’adversité.
Une histoire de résilience et d’amour inconditionnel
L’intrigue est inspirée du destin de Roland Perez, né en 1963 avec un pied-bot, un handicap qui l’a confronté à de nombreux défis, à la fois familiaux et sociétaux. Le film suit le parcours de Roland, un enfant protégé par sa mère Esther, incarnée par Leïla Bekhti. Déterminée à lui offrir une vie heureuse, Esther nourrit son fils d’espoir et d’amour dans un cocon familial. La télévision devient pour Roland une échappatoire, où il découvre la voix divine de Sylvie Vartan, figure d’inspiration et symbole de sa quête de guérison.
Mais au fil du temps, le récit aborde la difficulté de couper le cordon. Comment trouver son propre chemin lorsque l’on a grandi dans une bulle protectrice ? Ce questionnement identitaire, magnifié par la relation mère-fils, constitue le cœur de cette œuvre.
Un casting de haut vol
Leïla Bekhti et Jonathan Cohen, connus pour leur complicité à l’écran, incarnent avec brio ce duo bouleversant. Le casting est complété par Milo Machado-Graner, jeune révélation d’Anatomie d’une chute, Jeanne Balibar, Joséphine Japy dans le rôle de l’épouse de Roland, et Sylvie Vartan jouant son propre rôle. Ce mélange d’acteurs établis et de nouvelles voix promet une interprétation riche et nuancée.
Un virage artistique pour Ken Scott
Après avoir exploré la paternité avec légèreté dans Starbuck (2011), Ken Scott s’attaque à la figure maternelle avec une approche plus intime et dramatique. Le film retrace plusieurs décennies d’épreuves et de triomphes, mêlant des thèmes comme l’amour maternel, la lutte contre les préjugés et la quête d’identité.
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