Les bijoux anciens : un retour en grâce

@alessandromichele

Les bijoux anciens, véritables chefs-d’œuvre du XIXe siècle, réapparaissent sur le devant de la scène joaillière, plébiscités par des créateurs comme Alessandro Michele ou Giovanna Battaglia Engelbert. Plus qu’un simple accessoire, ils incarnent un héritage artistique et culturel intemporel.

Un voyage dans le passé

Au XIXe siècle, l’Italie était le centre névralgique de la joaillerie. Les jeunes héritiers européens, lors de leur Grand Tour, visitaient Rome, Naples ou Florence, emportant avec eux des bijoux qui témoignaient du savoir-faire local. Ces pièces, ornées de micromosaïques ou de camées, incarnaient la richesse culturelle de l’époque.

Aujourd’hui, ces bijoux anciens connaissent un regain d’intérêt. Des bracelets ornés d’inscriptions comme « ROMA », des colliers évoquant des vues romaines en mosaïque miniature ou encore des camées sculptés dans des pierres volcaniques sont mis en avant par des figures influentes de la mode, à l’image d’Alessandro Michele ou de Giovanna Battaglia Engelbert. Ces créations, véritables œuvres d’art, perpétuent l’histoire et le savoir-faire des artisans de l’époque.

Une renaissance portée par des créateurs contemporains

Les bijoux anciens se prêtent parfaitement à la réinterprétation contemporaine. Gherardo Felloni, directeur créatif de Roger Vivier, utilise des camées pour orner des cols de chemises, fusionnant l’esthétique du passé avec des designs modernes. Ces pièces racontent une histoire, capturant l’esprit d’époques révolues tout en s’insérant dans les tendances actuelles.

Les techniques ancestrales continuent de fasciner : les micromosaïques romaines, les sculptures de camées et le travail du corail à Torre del Greco rappellent la virtuosité des artisans italiens. Des institutions comme la sélection Pennisi, exposée à Milan, ou Eleuteri à Rome, préservent cet héritage en présentant des pièces exceptionnelles.

Un héritage précieux et intemporel

Alba Cappellieri, experte en design de bijoux, souligne dans son livre 1750-1950, Collection Pennisi que ces créations ne sont pas seulement des souvenirs nostalgiques, mais une célébration du beau et du bien fait. Les bijoux anciens rappellent que l’avenir de la joaillerie repose sur la préservation des techniques et des récits d’autrefois.

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