The Brutalist : le film avec Adrien Brody en route vers les Oscars
Déjà récompensé par le Lion d’argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 2024 et plusieurs trophées lors des Golden Globes 2025, The Brutalist, le troisième long-métrage de Brady Corbet, s’impose comme le grand favori des Oscars cette année. Ce film de trois heures trente, ambitieux et audacieux, sortira en salles le 12 février 2025.
Une œuvre ambitieuse portée par un casting d’exception
Dans The Brutalist, Adrien Brody incarne László Toth, un architecte juif hongrois visionnaire, rescapé des camps de concentration. Le récit suit son immigration aux États-Unis en 1947 aux côtés de sa femme Erzsébet, interprétée par Felicity Jones, alors qu’il lutte pour imposer sa vision architecturale tout en affrontant ses propres démons.
Le film bénéficie également des performances remarquées de Guy Pearce et de Felicity Jones. Notons qu’Adrien Brody, initialement un remplacement pour Joel Edgerton, a été unanimement salué par la critique, décrochant le Golden Globe du meilleur acteur.
Entre controverse et ovations
Dès sa projection à Venise, The Brutalist a suscité des réactions partagées : certains dénoncent un film « prétentieux et décousu », tandis que d’autres saluent une fresque « magistrale » avec une mise en scène d’exception. Lors de sa présentation, l’œuvre avait reçu une standing ovation de 12 minutes, signe de l’impact profond qu’elle laisse sur le public.
Cependant, les choix audacieux de Brady Corbet, notamment des scènes explicites et une durée atypique de trois heures trente, continuent de diviser. Lors de son discours aux Golden Globes, le réalisateur a affirmé : « On m’a dit que ce film était indistribuable, que personne ne viendrait le voir… Mais ça marche. »
Un favori des Oscars
Après son triomphe aux Golden Globes (meilleur film, réalisateur, et acteur), The Brutalist se positionne comme un concurrent sérieux pour les Oscars. On parle déjà de près d’une dizaine de nominations possibles, notamment dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur, et meilleur acteur. Il rivalise avec des œuvres comme The Substance de Coralie Fargeat et Emilia Perez de Jacques Audiard.
Paris et l’architecture brutaliste
Si l’histoire de László Toth s’ancre principalement aux États-Unis, son parcours résonne avec Paris, une ville qui incarne la richesse et l’évolution de l’architecture. Les amateurs de style brutaliste pourront y voir des liens avec des bâtiments emblématiques tels que la Cité Radieuse de Le Corbusier.
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