Ora-ïto pour Vacheron Constantin
Pour les fêtes de fin d’année, Vacheron Constantin a confié au designer français Ora-ïto le soin de revisiter l’une de ses icônes horlogères : la montre Patrimony. Inspiré par le phénomène céleste des « perles de Baily », Ora-ïto livre une version élégante et sophistiquée, alliant simplicité apparente et raffinement complexe.
Un dialogue entre minimalisme et complexité
Le concept de « simplexité », cher à Ora-ïto, guide sa démarche créative. Il s’agit d’un équilibre subtil où la simplicité extérieure masque une complexité technique et esthétique. La montre Patrimony, épurée et minimaliste par essence, trouve ici une nouvelle expression grâce à l’ajout de sillons guillochés sur son cadran, rappelant les jeux de lumière des « perles de Baily » observés lors des éclipses solaires. Ce phénomène, immortalisé par une photographie primée de Yu Jun, a inspiré le designer pour sublimer cette pièce emblématique.
Des détails qui font la différence
La réinterprétation d’Ora-ïto mêle des références vintage à des touches contemporaines. Le bracelet en cuir brun bordeaux, conçu pour évoquer les fauteuils des années 70, dialogue harmonieusement avec une boîte en or jaune. Cette combinaison de couleurs rappelle les codes esthétiques des bolides italiens emblématiques de la même époque, créés par des figures comme Giorgetto Giugiaro ou Giovanni Bertone.
Chaque élément a été pensé avec une précision méticuleuse, du dateur à 6 heures assorti au bracelet jusqu’à la courbure des aiguilles épousant parfaitement le cadran. Ces détails, souvent imperceptibles à première vue, confèrent à la montre une profondeur esthétique exceptionnelle.
Une montre comme un hommage à l’artisanat
Au-delà du design, cette Patrimony illustre le savoir-faire des artisans de Vacheron Constantin, dont le travail minutieux de guillochage des métaux fait écho aux reliefs lunaires ayant inspiré Ora-ïto. En associant poésie astronomique et excellence horlogère, cette collaboration incarne une fusion rare entre art, technique et design.
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